Les gisements de sable vert sont assez rares et correspondent à une formation géologique bien particulière (le bord d’un bassin crayeux).
Tout laisse à penser que le sable vert de Montiéramey a été exploité depuis des temps reculés (mortiers entrant dans la construction de nombreux bâtiments anciens de la région). De la fin du 19e siècle jusqu’au début des années 1970, le sable vert a été exploité sur le coteau de Saint Martin où il abonde, pour servir au moulage de la fonte dans des fonderies éloignées. Plusieurs carrières ont ainsi vu le jour. L’extraction a d’abord été manuelle, avec un transport par des voitures hippomobiles jusqu’à la gare. Puis à partir de 1925 certains exploitants se sont équipés de rails et de wagonnets (que l’on peut voir sur les cartes postales), et plus tard de camions et de pelleteuses. Avec l’apparition du plastique, les fonderies ont changé leur mode de moulage et les carrières ont été fermées.

Que reste-t-il des carrières de sable vert ?

Deux carrières, encore en exploitation au début des années 1960, ont été détruites par le passage du canal d’amenée du lac d’Orient.
Une autre carrière a servi de dépôt d’ordure communal, après sa fermeture.
Dans les années 1980, la carrière figurant sur les cartes postales a été comblée par les déchets de la ville de Troyes.
Seule une carrière reste un « trou » géant où la végétation reprend ses droits et offre un paysage chaotique, avec des marres d’eau noire couverte d’algues (photo ci-contre).

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